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L’expression Prendre soin de son dos, te remémore ta maman : “Tiens toi droit” ! Tu lui répondais : “Maman, change de disque”.

Ménager son dos rime avec “j’en ai plein le dos” ? Pourtant le disque n’était pas raillé à l’époque. Pas la décennie du Compact Disc, mais oui CD qui saute tu te rappelles ? Encore avant déjà… Evidemment, je n’évoque pas de scratchs hip hop, tête de lecture subtilement maniée sur le vinyle, les disques intervertébraux, ceux-là, ne doivent pas être maltraités !

Notre posture est représentative de nos idées, de notre état d’esprit, de notre état physique, de notre fraîcheur. 

Certains, fiers, bombent le torse. D’autres, avachis, croulent sous le poids des responsabilités !

Les positions de travail, (affalé dans son fauteuil de bureau), de loisirs (vautré dans son canapé) ou de détente (le squash t’appelle ça te détendre ? Non c’est vrai ! Ou bien même allongé sur la ventre à la plage, à scruter… les vagues) ont toutes un impact sur notre rachis. Notre colonne vertébrale doit stabiliser toute notre charpente osseuse et la mouvoir aussi. Ainsi, elle est à la fois stable, solide, flexible et mobile.

Afin de parvenir à intégrer cet équilibre paradoxal de stabilité et de mobilité, les disques intervertébraux sont une jonction amortissante de nos vertèbres. Ils sont précieux.

Malheureusement, avec le temps, les mauvaises postures, les contraintes excessives infligées ainsi que les pressions à répétitions, les disques intervertébraux se fatiguent, s’abîment et perdent de leur efficacité, finissant parfois par provoquer douleurs et handicaps.

Il est temps de s’y intéresser et de comprendre les contraintes qu’ils subissent. Les positions de nos segments sont essentielles. Il faut les épargner. Au même titre qu’il faut toujours écouter sa maman.

ANATOMIE DES STRUCTURES VERTÉBRALES

I. La colonne vertébrale

La colonne vertébrale est composée d’un empilement de vertèbres. Afin d’augmenter sa solidité et sa résistance aux contraintes qu’elle subit, elle est organisée avec une succession de courbes convexes et concaves.

La loi d’Euler appliquée aux courbures rachidiennes explique que les 3 principales courbures augmentent significativement sa résistance comparée à une structure droite sans courbe.

Ainsi, la résistance = (Nombre de courbures *2) + 1

Dans le domaine ostéopathique, la cyphose sacrée ou sacrococcygienne est également pris en compte dans le calcul impliquant la résistance de la colonne vertébrale.

Elle sera donc directement liée au nombre de courbures. C’est pourquoi, il est important de respecter les courbures naturelles de son anatomie.

Une position assise avachie, un port de charge avec un dos courbé auront comme conséquence d’arrondir le bas du dos et de supprimer une courbure. Ce qui aura comme incidence d’affaiblir la résistance du rachis et d’augmenter la pression sur les disques intervertébraux.

1. Les Courbures vertébrales

  • La lordose cervicale est une concavité antérieure : elle dispose de 7 vertèbres cervicales dont l’atlas, la première vertèbre qui permet la bascule d’avant en arrière. C’est grâce à elle que vous pouvez acquiescer de la tête.

La seconde, nommée axis, permet les mouvements de rotation axiale de la tête et ainsi dire non.

Une particularité très intéressante est qu’il n’existe pas de disque intervertébral entre atlas et axis, ce qu’ils leur permettent d’être parfaitement solidaires.

Courbures vertébrales et posture standard
  • La cyphose thoracique ou dorsale  comporte 12 vertèbres dorsales. Cette région a la particularité de disposer de deux articulations exclusives du fait de la présence de la cage thoracique. Il s’agit des articulation costo-vertébrales, reliant la côte au corps vertébral et de l’articulation costo-transverse entre la côte et l’apophyse transverse.

 

  • La lordose lombaire est composée de 5 vertèbres. Elle n’existe que chez l’être humain. C’est grâce à elle que l’homme est bipède et arrive à se tenir debout. La courbure lombaire se forme lorsque le nourrisson passe de la quadrupédie à la station debout et qu’il apprend à marcher. Ainsi, c’est à l’âge de 10 ans que notre lordose lombaire devient définitive.

 

  • La courbure sacrée ou sacrococcygienne qui comporte 5 vertèbres et 3 à 4 vertèbres coccygiennes. Elles sont soudées.

2. Mobilité de la Colonne Vertébrale

Tout d’abord la colonne vertébrale dispose de 3 mouvements de liberté :

 

  1. Flexion / Extension dans le plan sagittal
  2. Inclinaison ou flexion latérale dans le plan frontal (ou coronal)
  3. Rotation axiale
Mouvements de la colonne vertébrale
De plus, la colonne vertébrale peut combiner les 3 mouvements ensemble et en même temps ! Effectivement elle doit rester flexible.

La torsion, qui implique une flexion ou une extension accompagnée d’une rotation axiale ainsi que d’une inclinaison ou flexion latérale, est un exemple de mouvement combiné. Ce dernier est mouvement traumatisant pour les disques intervertébraux.

La posture peut être analysée selon les différents plans anatomiques
Cependant, tous les segments ne disposent pas de la même mobilité. 

En effet, les 2 parties les plus mobiles sont les cervicales et les lombaires. En revanche, la partie dorsale est moins mobile due en partie à la présence de la cage thoracique.

Respecter les amplitudes articulaires naturelles des vertèbres dans les différents plans de l’espace, c’est préserver ses disques intervertébraux.

Ainsi, le tableau suivant délivre une indication des amplitudes articulaires standards des différents types de vertèbres en fonction du mouvement impliqué.

 

FlexionExtensionInclinaisonRotation
Cervicales45°55°35°35 à 50°
Dorsales30°40°30°30°
Lombaires45°45°20°10 à 15°

 

Afin de mesurer les amplitudes de mouvements des articulations, le goniomètre est l’outil indispensable.

Le goniomètre permet de mesurer les amplitudes articulaires et d'apprécier des limitations de la posture

II. Présentation d’une vertèbre

1. Description

Les vertèbres offrent la solidité à notre colonne vertébrale et présentent 4 parties distinctes :
  • Le corps vertébral est une masse osseuse cylindrique à l’avant.

  • Le canal rachidien est un orifice osseux dans lequel passe la moelle épinière. Il est également appelé le foramen vertébral. Il protège le messager nerveux, sensoriel et moteur, qu’est le système nerveux périphérique.

  • 3 épines : 2 processus transverses et 1 processus épineux qui servent de points d’ancrage aux ligaments et aux muscles.

  • Les facettes articulaires permettent les emboîtements avec la vertèbre sous-jacente.
Description d'une vertèbre lombaire

A – Corps vertébral

B – Foramen vertébral

C – Lames vertébrales

D – Pédicule

E – Processus transverse

F – Surface articulaire supérieure

G – Apophyse épineuse

H – Tubercule mamillaire

I – Apophyse articulaire

2. Fonctions

Les vertèbres ont un double rôle :
  • Une fonction de support de la tête, du tronc et des quatre membres par l’intermédiaire des ceintures scapulaire et pelvienne.

  • Un rôle protecteur de la moelle épinière qui transite au niveau du foramen vertébral.

ZOOM SUR LES DISQUES INTERVERTÉBRAUX – DIV

I. Anatomie du DIV

Disque intervertébral L3-L4
Tout d’abord, le disque intervertébral est un complexe fibro-cartilagineux qui forme l’articulation et la jonction entre deux vertèbres. Il offre la mobilité à notre colonne vertébrale.

De plus, il est très peu vascularisé et innervé. C’est pour ces raisons que la détérioration d’un disque est peu douloureuse.

Enfin, il est composé de 3 parties : 

  • le noyau ou nucleus pulposus est composé d’eau et de protéines spécifiques qui attirent l’eau

  • l’anneau ou Annulus Fibrosus est composé de fibres concentriques et obliques sur la partie périphérique

  • les plateaux vertébraux qui lient le disque aux corps vertébraux et aux vertèbres sus-jacentes

2. Ses Rôles

Le disque intervertébral joue un rôle fondamental dans la structure du rachis.
  • Il permet de relier les vertèbres entre elles

  • Il permet d’absorber et d’amortir les chocs

De plus, il est le garant d’une bonne flexibilité de la colonne vertébrale assurant des points de pivots entre les vertèbres.

La vidéo suivante, réalisée et créé par l’université Claude Bernard de Lyon, est une modélisation très aboutie du disque intervertébral, de ses mouvements et des contraintes qu’il subit.

3Composition du disque

Le disque intervertébral est composé de divers constituants qui lui offrent la capacité à se déformer donnant la fléxibilité au rachis et lui permettant de d’adopter différentes postures. Une autre qualité de ses constituants est d’absorber les chocs et les vibrations que lui confèrent son propre poids de corps et ses activités musculaires.
  • L’eau est présente en grande quantité principalement dans le noyau. Elle est responsable du transport des nutriments.

 

  • Les protéoglycanes, dont l’agrécane est le plus abondant, jouent un rôle essentiel dans les caractéristiques mécaniques du disque. Plus ils sont en quantité présente dans le disque, plus le disque est considéré comme sain, grâce à une forte pression osmotique.

  • Le collagène, dont la concentration augmente vers l’extérieur du disque, est majoritairement présent dans l’anneau, ce qui lui permet de présenter des caractéristiques de résistance.

 

  • Les cellules représentent 1% du volume total du disque mais sont fondamentales puisqu’elles sont responsables du renouvellement de la matrice extracellulaire

4. Fonctionnement des Disques InterVertébraux

Comme énoncé précédemment, l’eau joue un rôle capital dans le noyau grâce notamment à sa circulation.

En effet, le disque intervertébral est soumis à la diffusion de l’eau.

Cette dernière est réglée sur le rythme circadien, c’est-à-dire que la quantité d’eau va augmenter dans le disque intervertébral pendant la nuit et diminuer pendant le jour conjointement à l’activité physique qui est soumise au rachis vertébral. Ce procédé s’appelle le cycle nycthéméral.

Effectivement, la pression intradiscale augmente la journée et diminue la nuit. En réalité, la pression sur les disques est en fonction de l’activité. Ainsi les mouvements corporels, les contraintes et la posture influent sur cette pression osmotique.

Allongé sur le dos, le DIV absorbe de l’eau et se réhydrate. La position debout représente la référence.

Diffusion de l'eau dans les disques intervertébraux
La pression intradiscale est donc représentative des contraintes qui sont exercées sur les disques intervertébraux. Elle est proportionnelle à la force appliquée.

Protégeant naturellement la structure, plus la contrainte est importante plus le disque est “sous pression”.

Toutefois, les niveaux de pressions intradiscales sont plus importantes et plus efficientes chez un jeune que chez un adulte que d’une personne âgée : il s’agit de la dégénérescence ou l’usure naturelle du disque.

Illustration

Afin de vous donner un ordre de grandeur, le tableau ci-après illustre la pression intradiscale exercée sur un disque intervertébral du bas du dos pour un sujet de corpulence moyenne en position debout.

Identité 

Homme

Poids

75 kgs

PostureDebout
Localisation Disque InterVertébralL5-S1
Surface du DIV15 cm2

Pression exercée

3,3kg/cm2 soit 50 kgs sur le disque

POSTURES ET FACTEURS DE RISQUES

La posture

se définit comme le positionnement du corps et de ses segments dans l’espace dans le but de trouver une position d’ensemble stable. 

La posture peut être statique ou dynamique. Elle est également qualifiée de normal ou de pathologique.

L. Busquet synthétise l’activité posturale comme étant régit par 3 lois de fonctionnement du corps :

L'équilibre
Elle se définit comme étant la fonction permettant le maintien de la posture quelles qu’en soit les circonstances. L’équilibre fait référence à des ajustements constants en temps réel en fonction de la gravité et des forces en présence. Par conséquent, l’équilibre est une fonction dynamique. 
Le confort
Il peut se définir comme une posture ou un mouvement dans lequel l’organisme se sent bien, un ressenti agréable sans réaliser d’effort.
L'économie
L’économie postural ou l’économie de mouvement peut se définir par l’efficience énergétique. L’objectif pour l’organisme est de consommer le moins d’énergie possible pour un mouvement ou pour une posture donnée.
En cas de désordre postural, l’adaptation du corps humain s’organisera prioritairement au niveau de l’équilibre, puis du confort, mais au détriment de l’économie.
Postures statiques normale et pathologiques

I. Les postures contraignantes

Les postures, les mouvements dits primaires mais également les mouvements secondaires ou combinés ont une incidence sur la pression exercée sur les disques intervertébraux.
  • Se pencher en avant dos rond
  • Se courber en avant avec rotation et/ou inclinaison
  • Rester assis de manière prolongée
  • Position accroupie ou à genoux de manière prolongée
  • Port de charge augmente les contraintes dès que l’alignement vertébral n’est pas respecté
  • Inclinaison exagérée ou répétée de la colonne
  • Extension forcée de la colonne vertébrale
  • Vibrations

Les postures correctes et incorrectes
Alors oui, la posture que l’on adopte quotidiennement influence la bonne santé de notre structure.

Automatiser des mauvaises positions, imprimer à notre cerveau une kinesthésie défavorable, adopter l’économie de mouvements à notre rachis ont tous pour conséquences, à terme de détériorer nos disques intervertébraux.

En effet, mettre à contribution le système musculaire a un coût métabolique. Mais cette dépense énergétique a l’avantage de favoriser la tonicité des érecteurs du rachis, des muscles paravertébraux et de tous les muscles responsables d’une posture d’auto-grandissement.

Il est préférable d’opter pour cette attitude posturale, plutôt que de subir les lois de la gravité qui agissent sur nos articulations et nos disques intervertébraux et les fatiguent et les usent prématurément.

2. Les types de contraintes engendrées sur les disques intervertébraux et leurs conséquences

Les disques intervertébraux sont des points de pivots. Ils sont soumis à différentes contraintes physiques et mécaniques. 

Les déformations discales peuvent être :

  • Glissement
  • Cisaillement
  • Contrainte en traction
  • Déchirure
  • Compression
Disque intervertébral sain vs disque intervertébral détérioré
Conséquences des pressions sur les disques intervertébraux

Et leurs conséquences sont :

  • Bombement ou protusion du disque
  • Déchirure ou lésion de l’anneau discal
  • Discopathie
  • Hernie discale
  • Radiculalgie ou pincement nerveux : sciatique, cruralgie
  • Paresthésie : sensation de picotement, fourmillement
  • Dysesthésie : altération de la sensibilité
  • Paralysie
Evolution dégénérative d'un disque intervertébral

3. Les moyens de limiter les contraintes exercées sur les disques intervertébraux

Même si cette partie est un peu technique, il est intéressant de savoir qu’il existe des mécanismes de protections des disques intervertébraux. Ils sont majoritairement naturels. Mais il existe aussi des actions à mettre en place et des prises de conscience qui aident la nature a bien agir et à bien faire les choses.

    Mécanismes de protection naturels des disques intervertébraux

    Ainsi, plusieurs mécanismes de protection des disques intervertébraux existent :
    • Propriété hydrostatique : même au repos la pression discale n’est pas nulle. Précontraint le disque peut transférer une partie des tensions verticales en tangentielles limitant ainsi la pression sur les disques intervertébraux.

     

    • Le rôle des fascias et notamment le fascia thoracolombaire, qui permet un travail d’extension de la colonne grâce à différents mécanismes d’auto grandissement, engendre une limitation des pressions exercées sur les disques intervertébraux.

     

    • L’ouvrage Manipulation des disques intervertébraux de Jean-Pierre Barral, Alain Croibier et Pascal Delannoy explique qu’il existe une incidence lorsque la pression intra-abdominale augmente. En effet, lors d’un effort intense, tel un soulèvement de charge, une dérivation sanguine (Nixon 1986) se produit. Elle circule de la veine cave inférieure vers les veines épidurales, augmentant ainsi la pression des canaux rachidiens. Ces derniers ont pour conséquence de jouer un rôle de protection à l’intérieur de la colonne tel un “tuteur invisible”.

     

    • Les propriétés de la cavité abdominale génératrice de pressions peuvent soulager les pressions exercées sur les disques intervertébraux. Ce qui signifie qu’une sangle abdominale solide permettra de tuteurer la colonne vertébrale. Bartelink en 1957 avait déjà pensé au concept de “ballon intra-abdominal”.

      Actions à adopter pour préserver ses disques intervertébraux

      • La diffusion de l’eau vers les disques intervertébraux se réalise selon le cycle nycthéméral. Afin de privilégier une diffusion optimale, les heures de repos sont fondamentales. La position adoptée lors de votre sommeil ainsi que la qualité de votre literie auront également une incidence sur le gain en eau de vos disques.

       

      • Nous l’avons vu précedemment, les disques intervertébraux sont majoritairement constitués d’eau. C’est pourquoi, afin que les disques intervertébraux puissent se reconstituer durant la nuit, une hydratation optimale est essentielle.

       

      • L’hygiène de vie : limiter alcool qui déshydrate et augmente l’acidité de l’organisme. Il également fortement conseillé d’éviter le tabac qui réduit la circulation sanguine des petits vaisseaux, réduisant ainsi la capacité de régénération de l’organisme.

       

      • Une alimentation saine est recommandée afin de respecter l’équilibre acido-basique de l’organisme. Un milieu acide limite l’utilisation du calcium ce qui aura tendance à assécher les articulations. De plus, le surpoids ajoute encore plus de contraintes aux squelettes.

       

      • Corriger sa posture dans les activités quotidiennes : repenser la position dans laquelle on dort pour optimiser le rafraîchissement des disques intervertébraux. Réfléchir à l’ergonomie de son bureau et de son poste de travail. Adopter les bons réflexes lors de ports de charges. Il est question d’intégrer et de conscientiser des postures adaptées.

       

      • L’entretien musculaire de la sangle abdominale, des érecteurs du rachis et des muscles du dos grâce à l’auto-grandissement permettent de mieux répartir les tensions et de soulager les pressions exercées sur les disques intervertébraux. Même à distance un professionnel de l’entraînement peut vous conseiller et vous proposer un programme dédié et personnalisé.

       

      • Le maintien d’une flexibilité optimale grâce à des exercices d’étirements et de stretching afin d’éviter des déséquilibres musculaires. 

      En Résumé…

      Les disques intervertébraux sont des entités mécaniques incoyables du corps humain qui s’ajustent en temps réel. Ils sont des amortisseurs vivants qui nous permettent de nous adapter à des situations posturales fines, simples et complexes.

      La compréhension de leurs mécanismes et de leurs fonctionnements nous permet de mieux appréhender les attitudes qui les soulagent et à contrario les situations posturales qui les contraignent et les fragilisent.

      Afin de les préserver, un mode vie sain, une activité physique sécuritaire, ciblée et régulière ainsi qu’une bonne représentation de son schéma corporel et de sa posture, semblent être des réponses appropriées pour péreniser la bonne santé de nos disques intervertébraux et leur bon fonctionnement.

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